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Comme la plupart des passions, c’est à mon plus jeune âge que l’attirance pour l’immensité du ciel va se dévoiler. A l’âge de 7 ans, mes parents m’offrent une « longue vue ». Cette dernière va me permettre de pouvoir contempler principalement notre satellite naturel : la lune, sous ses différentes phases. Curieux dans l’âme, c’est plus tard, en évoluant dans mon cursus scolaire que je développe petit à petit ma connaissance en astronomie. Je prends conscience de la nature même des étoiles, et de l’existence d’une multitude d’objets célestes. Ne m’arrêtant pas là, je m’intéresse dès l’adolescence à la mécanique céleste, ainsi qu’à l’univers dans sa globalité. Vers 25 ans, je me penche sur l’astrophysique et particulièrement sur la relativité générale et la relativité restreinte, travaux de Albert Einstein.
Amateur de photographie, ce n’est qu’en 2015 après avoir acquis un vieil appareil photo reflex, que je décide de sauter le pas, et de rassembler ces deux passions : La Photo et l’Astro, afin de pouvoir imager moi-même les objets célestes dont j’ai longtemps entendu parler jusque-là. C’est avec un minimum de matériel que j’ai pu acquérir d’occasion, que j’ai pu imager pour la première fois des objets du ciel profond. A chaque fois, c’est un émerveillement de pouvoir voir s’afficher la photo d’un objet céleste, qui pour certains sont invisibles à l’œil nu, même au travers d’un télescope. Cette sensation pourrait être comparée à celle de la découverte d’un trésor.
Après avoir débuter en astrophotographie avec une simple monture que j’ai moi-même motorisée avec un kit, ainsi qu’un télescope Newton, j’ai appris petit à petit les différentes techniques de capture, ainsi que l’utilisation du matériel. C’est en réalisant plusieurs photos que j’ai commencé à m’améliorer en performance, notamment en augmentant les temps de poses et en recherchant des objets plus difficiles à imager. La situation m’a permis de faire également évoluer mon matériel. J’ai pu acquérir en 2017 un ensemble d’imagerie performante, ainsi qu’une monture adaptée. Je me suis spécialisé dans le ciel profond, et particulièrement les nébuleuses. C’est en utilisant des filtres spéciaux que je suis capable de pouvoir capturer certaines longueurs d’ondes lumineuses relatives à des gaz précis, comme l’Hydrogène Alpha, le Souffre II, ou même l’Oxygène III. Ce sont ces mêmes filtres qui sont d’ailleurs utilisés par le télescope spatial Hubble.
Toujours en quête de pouvoir imager des objets de l’univers du plus commun au plus intéressant, je n’hésite pas à repousser les limites de la photographie en enchainant les nuits de capture et les temps de poses de plusieurs dizaines de minutes, sur des objets très peu lumineux et rarement photographiés. Certaines de mes photos ont d’ailleurs été récompensées lors de concours ou même publiées dans des magazines. Dans un avenir proche, je compte acquérir un autre type de télescope utilisant une technologie différente de celui que je possède, afin de capter des objets assez petits dans la voute céleste, pour en révéler le plus de détails possibles.